24 mars 2010

Promenade sur l'avenida Atlântica, à la recherche des beaux immeubles...

Le temps est magnifique aujourd'hui, pas un seul nuage dans un ciel d'azur. Depuis mon chez-moi, Copacabana me tend les bras et l'avenida Atlântica, qui longe la mythique orla (bord de mer) de la plus célèbre baie du monde, semble se languir de ma présence. Je m'exécute donc, en fin de matinée, et m'en vais parcourir les 4 kilomètres (et des poussières) qui séparent les deux fortes (celui de Leme, au nord, et celui de Copacabana, au sud) sis aux deux pointes de la plage, et j'en profite pour vous offrir quelques photos des immeubles les plus emblématiques de la promenade...

On démarre la balade depuis Leme, donc...déjà le numéro 700 de l'avenue, dont les numéros courent quasiment jusqu'à 5000 !

Un bel immeuble de briques, le seul (!) de l'avenue...avant d'arriver à l'ancien Méridien, racheté par Windsor, un groupe hôtelier brésilien, et qui est actuellement en travaux de rénovation, pour une date de réouverture prévue (théoriquement :) pour la fin 2010. C'est le plus haut édifice de la baie, juste devant l'hôtel Othon Palace (voir plus loin...).


Puis l'on tombe sur ce somptueux édifice, au cachet unique, l'un des plus beaux de la grande avenue, qui côtoie avec grâce l'un des hôtels les plus grandioses au monde, en l'occurence le Copacabana Palace. Créé en 1923, il est à l'un des tous premiers immeubles à avoir été construit sur le bord de mer, en dehors de la baie de Guanabara, et il a lancé l'expansion immobilière qui a suivi, et qui a culminé dans les années 50 et 60.

Plus modernes, le très moderne et plutôt réussi hôtel Arena (rien à voir avec l'agence de publicité éponyme...), puis l'un des très rares immeubles d'habitation de la orla disposant de...terrasses ! Un vrai privilège...

On poursuit la balade et on arrive presque au centre de la grande baie, aux alentours du Posto 3. L'on y découvre, horrifié, l'architecture hideuse de l'hôtel Marriott, avec ses ridicules "triangles en verres" et ses fenêtres en forme de meurtières...Sans conteste le plus moche édifice récent de l'avenue. On se rassure ensuite en jetant un oeil sur le très bel enchaînement de ces 4 immeubles, très esthétique, n'est-il pas ?

Puis nos yeux s'arrêtent sur cette belle terrasse arborée, en haut d'un immeuble plutôt mignon...et l'on arrive, près du Posto 5, au deuxième méga-hôtel de la baie, le célèbre et assez moche Othon Palace (le Othon en question ayant par ailleurs 2 autres hôtels plus modestes situés le long de l'avenue). Je me suis néanmoins laissé dire que la terrasse de l'hôtel était des plus agréables, avec une vue en 360°C sur quasiment toute la Zona Sul de Rio...

Allez, nous voici quasiment parvenus à la fin de la balade, et l'on arrive devant le vétuste hôtel Debret, qui voisine avec la favela Pavão-Pavãozinho, situé sur le morro de Cantagalo, quelques rues en retrait de la baie...Et puis voici un immeuble étroit et biscornu, oeuvre du légendaire architecte carioca Oscar Niemeyer, toujours bon pied bon oeil à bientôt...103 ans, et qui d'après les rumeurs habiterait le dernier étage du bâtiment ! 
 
Et l'on termine cette belle promenade ensoleillée (chaleur harassante sur le coup des 12h...) par le célèbre hôtel Sofitel, qui trône face au forte de Copacabana, et qui jouxte un bel édifice blanc marquant l'entrée de notre rue, la fameuse Joaquim Nabuco ! 
Merci de m'avoir accompagné pendant cette petite balade, un grand bisou également à Tatie Maryvonne qui m'a donné l'idée d'un tel "reportage-photo" ! :)

21 mars 2010

Espaço Cultural da Marinha, avec les garçons !

Petit instant de divertissement et de plan pratique dans un blog qui a quelquefois trop tendance à se prendre au sérieux (politique, économie, pfffiou), pour tous ceux (et toutes celles) qui ont des garçons turbulents (comment ça il n'y a que moi qui ai ça ?? ;) et qui cherchent un plan de 2-3 heures pour un après-midi nuageux, je recommande fortement un petit tour dans le Centro de Rio, le long du Perimétral, juste avant de parvenir à la Praça XV : arrêtez-vous à l'Espaço Cultural da Marinha (l'Espace Culturel de la Marine, donc), vous y ferez la joie de vos bambins (et la vôtre accessoirement !).

Au programme :
- La visite de l'antique -mais néanmoins fort intéressant- Riachuelo (photos ci-dessous), soit un sous-marin militaire de  la Marine Nationale Brésilienne, construit et inauguré dans les 70's, puis mis au placard en 1997. La petite balade à l'intérieur du sous-marin est fort instructive, avec des mannequins de cire à la place des différents membres d'équipage, du matériel et des branchements un peu partout, et c'est là qu'on se dit que marin à bord du Riachuelo, ça ne devait pas être une partie de plaisir !

- La découverte (c'est fort à-propos !) du "Navire des Découvertes" ("Nau dos Descubrimentos") : il s'agit d'une réplique en grandeur réelle d'une caravelle portugais du XVIème siècle ! La visite du navire nous transporte au temps des conquistadores portugais Vasco de Gama, Mem de Sa ou Magellan, la mise en scène de la vie et des quartiers du bateau étant plutôt réussie. Sans compter le jeu de canons présent sur le pont principal du navire, qui évidemment entraîne les garçons dans une reconstitution "live" de "Pirates des Caraïbes !"

- Toujours dans l'espace extérieur, nous découvrons également quelques éléments appartenant à l'Armée de l'Air brésilienne : un hélicoptère de combat (au sol, bien évidemment) et quelques canons anti-aériens, dont on se demande quand et où ils ont pu bien servir (la réponse étant probablement, et c'est heureux, jamais !).
Ci-dessous Dimitri en train de scruter avec vigilance le ciel de Rio (limpide ce jour-là) en cas d'invasion argentine ou colombienne ! :)

- Et nous terminons la visite de l'Espace Culturel par le beau bâtiment d'exposition situé en face de l'Ilha Fiscal. A l'entrée nous accueille une superbe goélette, dont on apprend qu'elle a été construite en 1808, et qu'elle servait au XIXème siècle au transport maritime des premiers gouverneurs de l'Etat de Rio. Puis nous entrons dans la salle d'exposition temporaire, qui abritait lors de notre visite la belle expo "Le Brésil, la France et la mer", soit 4 siècles d'échanges maritimes entre notre pays hôte et notre terre natale. Amateurs d'histoire de la marine, dépêchez-vous de vous y rendre, l'exposition doit se terminer à la fin mars !

Une chouette après-midi sous le soleil carioca, en tout cas !

08 mars 2010

"L'Europe en déclin", une tribune éloquente dans O Globo...

Paulo Nogueira Batista Jr (photo de droite) est un économiste brésilien actuellement directeur exécutif  pour l'Amérique Latine au FMI. Il vient de publier la tribune suivante dans le grand quotidien brésilien O Globo.

"Il y a peu, une information a choqué les européens : Barack Obama ne se rendra pas au meeting annuel Etats Unis-Europe, programmé pour le mois de mai, en Espagne. Il semble que le président des Etats-Unis n'est pas disposé à traverser l'Atlantique pour participer à l'une des ces réunions sans beaucoup de substance, comme celle qui s'est déroulée à Prague l'année passée. 
La décision d'Obama est cependant symptomatique de quelque chose de plus grande ampleur : le déclin persistant de l'influence européenne. Le brésilien ne perçoit pas toujours ce phénomène et place parfois des espoirs probablement démesurés dans le rôle que l'Europe pourrait tenir en tant que contrepoids des Etats-Unis dans un monde de plus en plus mulipolaire. Les européens, en effet, ont un bon "marketing" et font de beaux discours progressistes. 
J'ai moi-même été bercé par cette illusion quand je vivais au Brésil. Voilà maintenant presque trois ans que je vis à l'étranger, en contacts quasi quotidiens avec les représentants européens du FMI. J'ai aussi participé à de nombreuses rencontres du G20, dans lesquels la représentation européenne est importante. Depuis lors, mon point de vue sur l'Europe (ou tout au moins sur son rôle à l'international) a totalement changé. 
A quelques exceptions près, qui sont liées en général à la qualité individuelle de quelques représentants européens, l'Europe agit de manière médiocre et conservatrice. La majorité des mauvaises idées, dans le FMI ou au sein du G20, vient des européens. Les britanniques se distinguent particulièrement en la matière. Je peux dire sans peur de me tromper : l'Europe est aujourd'hui la principale force rétrograde dans les institutions financières européennes. 
Les signes de déclin relatif de l'Europe viennent de toutes parts. Par exemple : bien que les Etats-Unis (en particulier le système financier américain) aient été l'épicentre de la crise internationale de 2007-2009, la récession a été plus profonde en Europe en 2009. Selon les premiers chiffres, le PIB américain a chuté de 2,5%. Celui de la zone Euro s'est contracté de 3,9%. L'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni ont enregistré des chutes de presque 5%. Seule la France a eu un résultat un peu meilleur, avec une baisse estimée à 2,3%. A la périphérie européenne, le tableau est encore pire. De nombreux pays sont ou sont sur le point d'être en situation de faillite financière. Plusieurs d'entre eux ont dû recourir au FMI dans le passé récent. Ca a été le cas de l'Ukraine, de la Serbie ou de l'Islande, par exemple. Mais cela a également concerné des membres de l'Union Européenne : la Hongrie, la Lettonie ou la Roumanie.  
Dans les dernières semaines (humiliation suprême), les spéculations sont allées bon train sur le fait que, pour la première fois, un pays membre de la zone Euro devrait avoir recours au FMI : la Grèce. Les autorités européennes, de peur de perdre leur prestige, font tout pour éviter cet affront. 
Le pire est que la crise grecque a déjà contaminé les autres pays du sud de l'Europe, qui font également partie de la zone Euro, notamment le Portugal et l'Espagne. Les marchés financiers font déjà référence avec dégoût aux 'PIGS' (Portugal, Italy, Greece and Spain)...
La réalité est que l'Europe est un continent qui a vieilli, qui vit dans la gloire du passé et qui cherche à s'accrocher à des privilèges et des positions qui ne reflètent déjà plus son poids actuel dans le monde. C'est ce qui se passe au sein du FMI, où la sur-représentation de l'Europe est simplement scandaleuse. 
Tout ceci me fait penser à Charles de Gaulle, qui, en 1969, peu de temps avant de mourir, a commenté avec tristesse : 'J'ai tenté de fortifier la France face à la fin d'un monde. Ai-je échoué ? D'autres le sauront, plus tard. Sans aucun doute, la fin de l'Europe est devant nous' ".

Un jugement sans concession de la part de Nogueira Batista qui traduit aussi une forme de "décomplexion" des élites brésiliennes face au mirage européen. Sa position et son expérience font que, sans aucun doute, l'analyse de Batista correspond à une triste réalité, pour nous pauvres européens...même si notre DSK national devrait remonter les bretelles à cet insolent impétrant ! :)

03 mars 2010

Election présidentielle au Brésil : Dilma revient, Serra sous pression !

Le dernier sondage sur les intentions de vote des principaux pré-candidats à l'élection présidentielle brésilienne, réalisé par l'institut de référence Datafolha, et paru le 1er mars, vient d'agiter considérablement le marigot de la politique interne brésilienne ! En effet, celui-ci montre une chute notable de l'écart dans les intentions de vote des deux principaux pré-candidats, la petista et "créature" de Lula Dilma Roussef (dessin ci-contre) et le gouverneur de São Paulo et leader du parti d'opposition, le PSDB, José Serra (dessin ci-contre) : quand Dilma, portée par son annonce officielle de candidature et sa présence tous asimuts dans les médias depuis deux mois, grimpe de 5 points entre mi-décembre et fin février (passant de 23% à 28% d'intentions de vote), José Serra, qui n'a toujours pas fait acte de candidature concrète et laisse planer un certain doute sur ses intentions, chute de son côté, de 37% à 32% sur la même période. Soit un écart réduit à 4 points, contre 14 voici deux mois ! Les deux autres principaux candidats à l'élection, le socialiste Ciro Gomès et la pasionara verte Marina Silva, sont quant à eux stables : de 13% à 12% pour Ciro, 8% (inchangé) pour Marina.

Mais concentrons-nous sur la lutte pour le "titre" de futur(e) président(e) de la fédération brésilienne : les résultats de l'enquête font clairement monter la pression sur les épaules de José Serra, dont la stratégie, qui consiste à attendre le dernier moment (la mi-avril) pour se découvrir et annoncer sa candidature, est aujourd'hui fortement critiqué au sein même de son parti et de ses alliés naturel du DEM, l'autre force d'opposition. "Notre problème est que nous n'avons pas un candidat défini, ce qui suscite le doute sur nos alliances. Il est clair que cela nous donne du souci.", a ainsi déclaré le leader du DEM, le sénateur José Agripino. De son côté, le Parti des Travailleurs jubile : "Nous sommes heureux, c'est sûr. Cette enquête montre que nous sommes sur le bon chemin, et maintenant celle qui parlent de plan B c'est bien l'opposition." a ironisé José Dutra, le président du PT.

De con côté, Serra, le principal intéressé, ne s'est pas prononcé. Nul doute qu'il doit s'interroger sur le meilleur timing de lancement de sa campagne, pour laquelle il souhaite ardemment la présence d'Aecio Neves, le très populaire gouverneur du Minas Gerais, au poste de vice-président. Mais ce dernier se fait tirer un peu les oreilles, n'ayant jamais été un fervent partisan de José Serra...D'aucuns allèguent même aujourd'hui que Serra s'interrogerait sur la pertinence de sa candidature, lui qui a déjà subi un cuisant revers en 2002 face à Lula, qui ne veut certainement pas une seconde fois faire office de victime désignée par le PSDB, et qui par ailleurs est quasiment assuré d'être réélu au poste de gouverneur de l'état le plus riche du pays, celui de São Paulo, si finalement il décidait de ne pas tenter l'aventure risquée de se présenter à la présidentielle...

A suivre sans aucun doute dans les prochaines semaines sur le blog (toujours plus politique!) du "frenchman in Rio" !

01 mars 2010

Indices socio-économiques : la montée en puissance de la classe C

L'un des facteurs les plus éclairants des progrès effectués par le Brésil ces dernières années en matière socio-économique est sans conteste la montée en puissance de la classe moyenne brésilienne, cette fameuse classe "C", qui est historiquement la plus importante en terme d'"effectifs", mais qui pour la première fois en 2009, est également devenue celle qui agrège la part de revenu la plus importante du pays : 49% des brésiliens, soit 91 millions d'entre eux, appartiennent désormais à la classe C (celle dont les revenus sont compris entre 1.115 et 4.807 R$ par mois), et pèsent désormais plus de 46% des revenus du pays. En 2003, première année du gouvernement Lula, la classe C ne pesait "que" 37,5% de la population, pour seulement 37% de la part de revenus. Ainsi c'est près de 27 millions de brésiliens (la moitié de notre France !) qui en l'espace de 7 ans ont pris l'ascenseur social et sont "montés" des classe "inférieures", D et E, jusqu'à la classe moyenne. Cet indéniable progrès ne doit cependant pas masquer le fait que le pays reste encore très inégalitaire, puisque les classes supérieures (A et B) concentrent 44% des revenus tout en ne pesant que 10% des effectifs. Le coefficient de Gini brésilien (qui mesure le degré d'inégalité dans la distribution des revenus) reste ainsi l'un des plus élevés au monde -bien qu'il soit indicé à la baisse depuis 7 ans.

La question que l'on se pose bien évidemment, c'est jusqu'à quel point le gouvernement de Lula a été moteur dans la "massification" de cette classe moyenne au cours de ses 7 années de "règne". La lecture de l'interview du sociologue Bolivar Lamounier (photo de droite) accordée à l'hebdomadaire Veja la semaine dernière est éclairante... : 
"La croissance de la classe C lors de ces dernières années est une conséquence directe de la stabilité économique. Avec l'élévation du pouvoir d'achat, la consommation augmente. Le crédit est devenu accessible à des gens qui précédemment ne possédaient même pas de compte bancaire. Il est aujourd'hui possible d'acquérir une voiture en 70 fois, quelque chose qui était impensable durant les années d'hyper-inflation, simplement parce qu'il n'y avait pas de financement.(...)La classe C n'est pas le fruit du gouvernement actuel. Son origine est à mettre au crédit de la globalisation économique, qui s'est mise en place au Brésil voici 20 ans. Nous nous sommes ouverts au monde, et nos relations commerciales avec les autres pays se sont fortifiées. Cela n'a été possible, de manière évidente, que parce que notre économie s'est stabilisée et que notre monnaie a gagné le respect. Fernando Henrique Cardoso (le précédent président du Brésil, entre 1994 et 2002) s'est distingué avec le plan real, mais Lula a aussi gagné les élections après s'être engagé à préserver la stabilité.(...)Défendre la stabilité, en particulier de la monnaie est en la matière une attitude progressiste. Sans cela, il ne peut y avoir redistribution des richesses, et donc d'enrichissement de la société dans son ensemble. Le gouvernement Lula a été particulièrement attentif en matière de politique monétaire et a privilégié la stabilité économique. Cela a été très bénéfique à  la classe moyenne.(...)Vivre dans un cadre économique plus stable permet également aux citoyens de devenir plus réalistes. Ainsi, ceux-ci arrêtent de simplement espérer l'aide permanente de la providence divine ou de l'état, et prennent conscience que leur développement matériel dépend beaucoup de leur propre effort.(...)La poursuite de la croissance de la classe moyenne devra intégrer la nécessité d'engagement collectif qui aujourd'hui fait défaut au peuple brésilien : dans cette classe C, en effet, on observe de manière aigüe un caractère typique de la culture brésilienne, qui est une forme d'aversion à s'associer avec d'autres personnes qui ont les mêmes intérêts, mais qui ne font pas partie de sa famille ou de son cercle d'amis les plus proches. De ce point de vue, nous les brésiliens, sommes de "faux" citoyens. Le concept de citoyenneté se caractérise justement par l'association d'intérêts avec d'autres citoyens qui ne font pas partie de nos relations quotidiennes, et nous devrons corriger cet atavisme si nous voulons poursuivre notre progression." 

De mon point de vue, si le premier mérite de Lula semble bien être d'avoir pu consolider la stabilité économique initiée par FHC, je crois qu'il serait injuste de réduire son mérite à simplement ça. Il semble en effet indéniable qu'à la fois les programmes sociaux mis en place et/ou étendus type Fome Zéro, Bolsa Familia ou Minha Casa, Minha Vida, mais aussi l'évident travail de réhabilitation de l'image du Brésil à l'extérieur de ses frontières (source d'investissements étrangers multipliés sur le territoire brésilien), ont été des accélérateurs forts de la croissance de cette classe moyenne et de la réduction générale des inégalités (qui restent colossales, malheureusement...).

Pour en savoir plus sur ce sujet passionnant, lire le récent bouquin de Lamounier, "La classe moyenne brésilienne - ambitions, valeurs et projets de société", disponible -seulement en portugais- aux éditions Campus/Elsevier.

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