28 octobre 2009

Paraiso do Tuiuti, école de samba authentique !

Notre délicieuse guide carioca et amie Julie (huit ans de présence à Rio, ça vous forge un savoir-faire en la matière) nous a fait le plaisir de nous emmener dimanche soir dernier à la découverte de l'école de Samba Paraiso do Tuiuti, une galera authentique et sympathique ! Celle-ci existe maintenant depuis plus de 50 ans (elle a été créée en 1952), est sise tout près de la grande feira nordestina de São Cristovão, et arbore un éclatant mariage de jaune et bleue (oui les couleurs de Boca Juniors, encore une bonne raison pour aimer Tuiuti) en guise de blason (vous admirez ci-contre l'adesivo du blason en question).

Nous avons ainsi eu le bonheur d'assister à la répétition de l'école, en vue bien entendu des festivités du Carnaval 2010, avec forces tamborimes et pas de samba. Mais quelques photos et vidéos seront bien plus explicites que mon discours vaseux !



La scène resplendissante de l'école, et le duo magique guitariste & chanteur (voix assurée, timbre puissant, coupe de cheveux de footballeur carioca, la totale quoi ! :)....


...la galera francesa qui démontre avec brio son talent sambaesque !....












...mais nous n'aurons rien pu faire sans la gentillesse et la joie de danser communicative de nos professeurs de Samba d'un soir...dont malheureusement je ne connais pas les prénoms...









...puis le duo magique mestre-sala (monsieur en costume bleu et chaussures éclatantes) et porta-bandeira (madame en blanc immaculé...qui porte fièrement les couleurs de l'école)...













Et quoi de mieux qu'un peu de son pour vous mettre dans l'ambiance comme-si-vous-y-étiez ?
Petite session de tamborimes (très) sonores, où nous démontrons (je mets aussi  François et Nathalie, que vous découvrez dans la vidéo, dans le même bateau) qu'il va falloir sérieusement nous entraîner si nous voulons un jour prétendre au titre de titulaire dans la banda des tamborimes !


L'ambiance monte, la température se réchauffe, haut les corações ! Tout le monde part sur la piste pour entamer quelques pas de quelque chose qui ressemble de très loin à la samba (sauf Julie et Emma, danseuses émérites, qui démontrent qu'elles n'ont rien à envier à Viviane Araujo -la superbe Rainha de la célèbre école Salgueiro- en matière de "bougeage sambaesque" !



Bref, un vrai grand moment de vie authentique (bon oui je l'ai beaucoup utilisé cet adjectif dans ce post...) à la découverte d'un des aspects les plus emblématiques de la vie brésilienne et carioca, le triptyque musique-samba-carnaval ! Mille mercis et gros beijos à Julie pour cette plongée in vivo !

23 octobre 2009

Chômage au Brésil : retour à la situation ante, déjà !

Il est pas content lui
Ce pays est quand même incroyable : 1 an seulement après le début de la grande crise horrible-financière-mondiale-machin, le taux de chômage relevé au mois de septembre 2009 au Brésil est retombé à son niveau d'avant la crise ! Le taux de chômage actuel et officiel s'établit ainsi à 7,7%, et c'est même le plus bas niveau relevé pour un mois de septembre depuis le début de la baisse historique, initiée en 2002.

Alors que dans notre vieille Europe la Crise (quel mot horrible, on prononcerait la Grande Peste que ça serait pareil) tétanise nos concitoyens, paralyse nos gouvernants, démoralise les travailleurs comme les chômeurs, ici le sentiment est que celle-ci semble loin derrière, qu'il faut aller de l'avant, que les projets ne manquent pas (Coupe du Monde de Football de 2014, JO de 2016...), et puis que dans le fond quand on a de quoi manger et qu'il fait suffisamment beau pour aller à la plage, que peut-on rêver de mieux ?

Cette insouciance est réjouissante sous bien des égards,  même si elle traduit une incapacité à se projeter dans l'avenir au-delà des...jours ou des semaines qui viennent ! Inoculons un peu de carpe diem et d'alegria do Brasil dans nos veines, ça ne pourra que nous destresser, voir la vie sous de meilleurs auspices et finalement nous rendre compte que nous avons (presque) tout pour être heureux, en tout cas, sur un plan matériel, beaucoup plus que l'immense majorité des brésiliens !

Viva a vida !

21 octobre 2009

Petkovic, le "Rambo" de Flamengo, meilleur joueur du championnat brésilien ?

Connaissez-vous Dejan Petkovic, joueur de football serbe de 37 ans bien tassés et encore en activité dans mon club de coeur, le Flamengo ? Non ? Eh bien sachez qu'il est une superstar et un craque (un "crack") incontesté dans le Brasileirão, le championnat national brésilien !

Son histoire est peu commune : jeune talent élevé au bon grain de l'Etoile Rouge de Belgrade au début des années 1990, il quitte tôt le championnat alors yougoslave pour rejoindre en 1994 le grand Real Madrid...probablement trop grand pour lui. Après deux autres expériences mitigées en Espagne, il découvre en 1997 le football brésilien à Salvador de Bahia, au sein de l'équipe de Vitoria. Mais c'est lors de son premier passage à Flamengo, de 1999 à 2001, qu'il acquiert un statut de joueur vedette du championnat brésilien, en marquant en particulier le seul but de la finale du championnat carioca 2000, assurant le titre à Flamengo. Il devient les années suivantes un vrai "brasil-trotter" en jouant pour pas moins de 5 clubs (Vasco, Fluminense, Goias, Santos et Atletico Mineiro) en 7 ans. Mais il conserve une aura intacte auprès des torcedores de Flamengo, qui le voient finalement revenir avec curiosité au milieu de l'année 2009, alors que le championnat actuel est déjà entamé, à la faveur d'un imbroglio financier (Flamengo devant quelques 18 millions de reals -!- au joueur, qui finalement rechausse les crampons afin d'apurer la dette que le club a contracté envers lui !), et sans l'accord de toutes les parties du club (l'ancien entraîneur Cuca étant totalement opposé au retour de celui qu'il considère comme un has been).

Après 15 matches joués au sein de Flamengo, force est de constater que Cuca (démis depuis de ses fonctions au profit de l'ancienne gloire du club Andrade) s'était bien trompé : Petkovic, affûté comme jamais, galvanisé par la torcida rubro-negra, redevient le dépositaire du jeu de Flamengo, la plaque tournante de l'équipe, le maître à jouer et buteur (il a déjà inscrit 6 nouveaux buts dans le championnat), et vient d'être élu 2 journées de suite meilleur joueur du championnat (le craque da rodada), avec en particulier une démonstration de talent et de savoir-faire technique lors de la magnifique victoire de Flamengo à Palmeiras, pourtant leader du championnat ! Je ne peux résister au plaisir de vous offrir de visualiser son doublé ci-dessous :

 

Bref, il est pour beaucoup (avec Adriano, l'Imperador, il faut l'avouer) dans la renaissance de Flamengo dans cette deuxième partie de championnat, le club restant sur 8 matches sans défaite et 6 victoires, et étant revenu à 6 points de Palmeiras. Du coup, les supporters et le club tout entier se met à rêver à un sixième titre national, qui le fuit depuis 17 ans ! Et la presse s'emballe tout autant, déclamant son admiration pour "Petkovic-Rambo" (surnom qui lui vient de ses années serbes pour son tempérament...bagarreur), "le meilleur" selon le quotidien sportif local, Lance ! (cf couverture ci-contre).

Rendez-vous donc d'ici au 6 décembre prochain pour savoir si Pet (son diminutif clamé dans le Maracana par 80.000 poumons !) conduira bien Flamengo au titre national, ou au moins à l'une des 4 premières places qualificatives pour la Copa Libertadores (la Ligue des Champions d'Amérique Latine) !

19 octobre 2009

Auto-promotion, suite et 3ème épisode ! :)

Dans la série je deviens une personnalité centrale de la communauté francophone à Rio, je vous présente ma dernière production, le magnifique (!) article que j'ai pondu pour le magazine Voyage Voyages (non je vous vois venir rien à voir avec l'immense Desireless...), un mensuel haut de gamme de...voyage de nos amis d'outre-quiévrain, bref, nos voisins belges.  Attention, un vrai magazine avec 10.000 exemplaires diffusés par mois et 120.000 lecteurs réguliers !
Ci-dessous ma "production", visible en "vo" dans le numéro daté septembre du magazine :




























Dois-je préciser, amis lecteurs, qu'un simple clic sur l'image vous permet de lire avec délectation le contenu de cet article ?! ;)
Un grand merci à Françoise Bouzin, rédactrice en chef du magazine, qui m'a ouvert ses pages pour l'occasion !

17 octobre 2009

Dépollution de la baie de Guanabara : un voeu pieux ?

Après le gain de l'organisation des Jeux Olympiques à Rio en 2016, voici venu le temps de (tenter de) répondre aux nombreux engagements pris pour parvenir à rafler la décision des jurés du CIO. L'un des plus grands défis est certainement la promesse de rendre à leur propreté quasi originelle les eaux de la baie de Guanabara (en fait, de réduire de 80% les arrivées d'eaux sales et d'égouts dans l'anse mythique).

Ci-dessous une triste vue du nord de la baie dans laquelle se déversent 20000 litres de déchets par seconde !


En réalité, au-delà de l'enjeu que cela représente pour le Comité Brésilien, c'est également une nécessité de salubrité publique, sur laquelle se heurte le gouvernement fédéral de Rio depuis bientôt 15 ans et le premier Programme de Dépollution de la Baie de Guanabara, initié en 1995. La complexité vient du fait que ce n'est pas que la ville de Rio qui est concernée par le sujet, mais bien les 15 communes environnant la baie, et que la pollution a des causes multiples : eaux de pluies contaminées, égouts se jetant directement dans la baie sans traitement préalable, résidus solides et liquides industriels, déchets, déforestation sauvage...

Le Programme initié en 1995 a néanmoins permis de déjà réduire substantiellement les émissions de déchets en provenance de l'industrie. Mais le problème majeur (et principale cause de pollution) n'a jusqu'alors pas été traité :  il s'agit des déchets domestiques qui sont quotidiennement jetés dans la baie par les populations environnantes. Et le problème semble insoluble en sept ans, comme le reconnaît l'océanographe carioca Paulo Cesar Rosman : "Le grand problème sont les trois millions de personnes qui vivent dans des conditions inhumaines, sans aucun système d'assainissement basique, dans les nombreuses municipalités qui jouxtent la baie. Résoudre cela dans un délai de sept ans est pratiquement impossible". Parce que l'on dépasse la "simple" question de la dépollution pour être confronté au colossal défi de l'aménagement urbain des Zones Nord et Ouest de Rio, régions miséreuses où se succèdent des favelas faites de bric et de broc et où la question sanitaire passe presque après le souci impérieux d'avoir de quoi se nourrir pour survivre. On rejoint ici la nécessité déjà évoquée de tout faire pour partager plus équitablement les fruits de la croissance brésilienne, dopée pour ce qui concerne Rio par la double succession d'évènements aussi retentissants que la Coupe du Monde de Football en 2014 et les JO en 2016, et de faire en sorte que les comunidades  ne soient pas les parents oubliés du colossal relifting que va subir Rio dans les prochaines années.

15 octobre 2009

Ze frenchman in Rio sur Europe 1...ça s'écoute !

Dans la série je m'auto-promotionne, comment résister au plaisir de vous faire écouter ma brillante (!) intervention dans l'émission Carnets du Monde de Sophie Larmoyer, diffusée dimanche dernier !

Je suis interviewée par la sémillante Dora, et ça se passe derrière ce lien, là, ici ! Aller jusqu'à la 42ème minute et des brouettes...

Bonne écoute ! ;)

Inégalités sociales à Rio : le combat n'est pas gagné...

Après l'euphorie liée à l'annonce du choix de Rio pour l'organisation des Jeux Olympiques d'été en 2016 (je reviendrai dans un prochain post sur l'énorme défi que cela représente pour la ville et le pays tout entier), il faut constater que les nouvelles se suivent et sont contrastées.

En effet, selon une étude menée par le Centre de Politiques Sociales de la Fondation Getulio Vargas, et rendue publique récemment, le taux d'évolution de la pauvreté extrême à Rio de Janeiro a augmenté de près de 90% (!) au cours des 12 dernières années (soit durant les 3 précédents mandats municipaux). Alors certes en valeur absolue, ce taux reste modeste (il est passé de 3,5% en 1997 à 6,7% en 2009), mais il va à rebours de l'évolution générale du pays (le taux est tombé à 4,8% pour la moyenne du Brésil contre 7,8% voici douze ans), et il concerne "seulement" la population très miséreuse, celle qui "vit" avec moins de 1$ par jour. Mais la situation est également préoccupante pour les personnes issues de la classe E (celle qui vit avec moins de 137 R$ par mois, soit...50 €), la cité fluminense se classant à une piteuse 16ème place sur 27 dans les capitales d'état en valeur absolue de personnes vivant avec cette somme ridicule.
Le constat fait par Marcelo Neri, de la Fondation GV, est accablant : "Aujourd'hui Rio est plus inégalitaire que le Brésil. L'orientation politique des anciens maires Cesar Maia et Luiz Paulo Conde a certainement favorisé l'augmentation des inégalités".

Ainsi, au-delà de la politique de grands travaux à mener pour accueillir les Jeux dans 7 ans, Rio doit absolument travailler dans les prochaines années à inverser cette tendance et faire en sorte que le fruit de la croissance actuelle et à venir de la cité carioca soit mieux répartie parmi ses habitants. Marcelo Neri : "L'Olympiade représente une opportunité, un horizon et un objectif pour les habitants de Rio".

Pour en savoir plus : le site du Centre de Politiques Sociales de la Fondation GV, bourré d'informations détaillées et et de statistiques passionnantes. Je vous en fournis une au hasard, là encore assez accablante : à formation, âge et compétences égales, un habitant de Rio de peau blanche gagne quasiment 50% de plus qu'un noir (426 R$ vs 286 R$, cf graphique ci-dessous tiré du simulateur fourni par le CPS...).


11 octobre 2009

Semaine carioca avec Farid et Stéphane !

La première semaine d'octobre a été quasi intégralement consacrée à la découverte des plaisirs cariocas pour mes amis Cdiscoutiens Farid et Stéphane. Du 1er au 9 octobre, je crois que nous avons partagé une semaine assez homérique, au cours de laquelle nous avons slalomé entre les (grosses) gouttes de pluie de printemps pour aproveitar un maximum de choses !

Au menu des réjouissances de la semaine :

- Dès vendredi 2 au midi (soit 6 heures après l'atterrissage des deux compères bordelais) : l'annonce en direct de l'attribution à Rio des Jeux Olympiques 2016, à laquelle nous avons assisté depuis le balcon du Copacabana Palace : plus d'infos ici !

- Le vendredi soir, sympathique petite picanha sur le churrasco des Dumas.

- Le samedi midi, découverte du Jardim Botanico de Rio, qui a fêté en 2008 ses deux siècles d'existence (fondé qu'il a été par le futur empereur Dom Pedro, fuyant la barbarie napoléonienne et une Europe dévastée pour venir profiter des délices de la capitale de sa colonie maior !).

- Le samedi soir, grand moment avec le concert du mythique (et un peu tapé aujourd'hui il faut l'avouer) Jorge Ben, auteur quand même des incontournables Fio Maravilha, Mas Que Nada, Taj Mahal ou Pais Tropical ! Même un peu entamé par le poids des ans, le Jorge sait aussi bien s'entourer pour donner un peu de piquant à  la fin de ses shows : durant le rappel, quelques jeunes cariocas pimpantes et dansantes sont venues égayer la scène avec brio et..chaleur. Pour vous, à découvrir ici :


- Le dimanche 4 octobre, très très grosse journée, puisqu'après un rapide intermède culturalo-historique du côté du Forte de Copacabana, et une après-midi passée à parier sur des canassons au Jockey-Club de Gavea, la soirée est consacrée au titanesque clasico entre Flamengo (Mengooooooooo !!) et Fluminense (beuhhhhhhh), dont je vous ai déjà parlé voici quelques semaines (si, si, ça se passe ici), dans le cadre du Brasileirão, le championnat national brésilien. Ambiance énorme, stade comble, victoire rubro-negra avec deux buts de l'idole flamenguista Adriano, le fameux Imperador, Farid et Stéphane scotchés devant l'énormité du truc...N'était ce la pluie qui va rendre crevard le Farid pendant 3 jours, la soirée aurait été grandiose (elle est simplement fantastique) !
En prime, ci-dessous l'incroyable explosion du stade sur le premier but de Flamengo.





Et puis le trio magique, au coeur du Maracana, aux couleurs flamenguistas !










Et une image aussi quand même des carnes du Jockey-Club :)








- Le lundi, avec l'angine monumentale du Faridou dûe à une exposition trop prolongée sous la pluie au Maracana, le programme se fait light : un maître-mot : la ré-cu-pé-ra-tion !

- Le mardi, retour du doux soleil carioca, journée idéale pour prendre notre courage à deux mains (surtout celui de Farid, encore bien faiblard), et grimper, via le petit train de Cosme Velho, sur le morro du Corcovado y admirer de (très) près le Cristo Redentor et la vue panoramique sur Rio, plus que jamais de là-haut Cidade Maravilhosa...
Une ou deux photos (voire trois) de ce site unique s'imposaient :




- Mercredi 7, journée pas inintéressante non plus, puisque nous voici partis pour le quartier de Lapa, pour y découvrir la Cathédrale Métropolitaine (d'un esthétisme 70's douteux, convenons-en), les arches du quartier du même nom (ancien aqueduc qui apportait l'eau depuis le morro jusqu'au centre-ville), et puis clou de la visite, la montée vers Santa Teresa, quartier hors du temps, paisible car en hauteur et à l'abri du tumulte du Centro voisin, l'un des très rares endroits où altitude ne rime pas avec misère (ne pas oublier la règle d'airain à Rio : "plus on est au Sud et proche de la mer, plus on est riches, plus on est au Nord et en haut des morros, plus on est dans la dèche"). Santa Teresa, donc, qui après quelques décennies de déshérence, revit depuis une vingtaine d'années avec une population de bobos cariocas et étrangers, professions libérales, architectes, artistes, qui viennent s'installer dans le "Montmartre de Rio", pour y rénover les anciennes demeures et donner un cachet tout en "alternatif" du quartier...
On y monte par le fameux Bondinho, vieux tramway aux rames défraîchies, donnant à l'ensemble un adorable cachet suranné. Ci-contre quelques photos !
Le midi, petite dédicace pour le restaurant japonais sis au 7ème étage du Botafogo Praia Shopping, avec vue imprenable sur le Pain de Sucre : de l'avis de Farid et Stéphane, parmi les tous meilleurs sushis qu'il leur ait été donné de déguster !

- Le jeudi, bon gros tempo de merda (pluie quasi sans discontinuer), donc rapide visite au centre-ville puis à la belle église de Nossa Senhora de Gloria (malheureusement fermée), pour un retour sans coup férir à la casa, rechargeage d'accus pour préparer une soirée de bon aloi du côté de Lapa, quartier nocturne par excellence, qui abrite la majorité des casas de musica ao vivo (musique "live") de la ville, dont l'excellent Carioca da Gema, au sein duquel nous passons en compagnie de Nathalie et François, amis cariocas, un super moment de détente et de musique (bossa nova puis roda de samba).
Une photo ci-contre pour immortaliser le moment !

- Vendredi, c'est jour de départ, encore une fois sous la pluie battante, comme ça pas de regrets de rentrer vers la France ! On aura ma foi passé une belle semaine, un seul petit regret (quand même), celui de n'avoir pu monter au Pain de Sucre, pour cause de météo capricieuse, mais aussi de ne pas avoir pu plus profiter de la plage (même cause...)...Ce sera pour la prochaine visite des deux lascars, qui reviennent quand ils veulent !!

02 octobre 2009

Rio décroche les Jeux 2016 !

Ca y est, c'est fait ! Rio vient d'être choisie par le CIO pour être la ville-hôte des Jeux Olympiques d'été de 2016, c'est une grande et juste nouvelle pour Rio, pour le Brésil, et plus largement pour le continent sud-américain, qui accueillera pour la première fois en son sol le plus grand évènement sportif au monde !

Nathalie et moi avons eu l'immense honneur de vivre cette élection en direct depuis le Copacabana Palace, invités gâtés que nous étions par Eduardo, ami brésilien et membre du Comité Olympique Brésilien, et accompagnés que nous étions du duo magique Farid-Stéphane (très) fraîchement débarqué de l'aéroport et de la terre natale française !

Réception aux petits oignons concocté par notre hôte, attente anxieuse jusqu'à 13h40 et le moment fatidique de l'annonce, explosion de joie bien légitime à l'instant où Jacques Rogge, président du CIO, annonce le nom de Rio, fête endiablée sur la plage de Copacabana (quelques images ici, merci Stéphanie : http://www.facebook.com/video/video.php?v=159191178640), bref, un grand moment d'émotion et de plaisir !

Et vivement 2016 pour que nous vivions les meilleurs Jeux de l'Histoire !
Quelques photos de l'évènement :




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