30 août 2009

Petite grimpette sur la Pedra Bonita

La magnifique météo de ce dimanche sur la cité carioca nous a incité (suite à un excellent input de la délicieuse Emma Roussille) a partir grimpouiller sur les hauteurs de la ville. En l'occurence rien de bien redoutable, mon fils Romain ayant semble t-il structurellement dans les gènes une forme de fainéantise aigüe à l'idée de marcher pendant plus de 300 mètres. A sa décharge, je dois avouer qu'il n'a encore qu'à peine 4 ans :) Bref, nous avons décidé de gravir la Pedra Bonita, la petite soeur de la Pedra da Gavea (autrement plus compliquée à escalader), qui se situe à la frontière entre les quartiers cossus de São Conrado et Barra da Tijuca.

La montée s'avère ma foi des plus agréables, et surtout a l'immense mérite, pour la préservation de mes épaules meurtries par les 14 kgs de mon Romain, de ne durer que 30 mn. Arrivés en son sommet, nous restons subjugués par la beauté du site, qui offre une vue plongeante (et dégagée donc) sur les quartiers de São Conrado, Leblon, Ipanema au Nord, de Barra au Sud et la forêt tropicale (l'immense parc naturel urbain de la Floresta da Tijuca)à l'Ouest. L'on aperçoit également au loin la silhouette du Christ du Corcovado, majestueuse...


Et puis le panorama sur São Conrado ressemble à un résumé cruel de ce que peut être le paradoxe brésilien : le cotoiement, à portée de vue, entre les richesses insolentes et opulentes (le très chic golf de São Conrado) et le dénuement à échelle industrielle (l'immense favela de Rocinha, offieusement la plus grande d'Amérique Latine, et ses 150.000 habitants entassés sur le flanc de la montagne...avec vue imprenable sur le golf, quelle ironie...).




Pour conclure, petit tour d'horizon en images vivantes et à 360° du panorama offert par le site...


27 août 2009

Petit tour au Museo do Indio...


Le temps un peu grisâtre sur la Cidade Maravilhosa (eh oui cela arrive de temps à autre !) est l'occasion rêvée pour s'adonner aux plaisirs culturels que peut offrir Rio.
Quand ceux-ci peuvent se conjuguer avec l' "occupage" de mes deux garçons pour une partie de l'après-midi, c'est encore mieux. Et nous voici donc partis au petit Museo do Indio (musée de l'indien, mais était-ce bien la peine de traduire ;) qui se situe en plein coeur du quartier de Botafogo. Sis dans une ancienne demeure coloniale style XIXème, il propose un petit tour ludique et avisé afin de mieux connaitre le mode de vie des autochtones du Brésil.

La visite nous fait découvrir la vie spirituelle des indiens (la très belle salle au "ciel étoilé"), puis
l'on passe par la salle aux poupées (ci-contre Dimitri s'adonnant aux plaisirs du pipeau dans la dite-salle). On continue la visite en admirant les peintures sur peau, sur lequel se reflète (en théorie) la lumière de la lune (ci-dessous un très beau jaguar amazonien). On termine le tour en découvrant l'incontournable "salle à l'âtre", au sein de laquelle les familles indiennes se réunissent pour préparer et déguster le repas du soir.












Bref, une jolie balade pour s'instruire sur la vie quotidiennes des indiens du Brésil, dans les pas du célèbre ethnologue Claude Lévi-Strauss (mais en étant beaucoup plus sédentaire que lui !).

Pour plus d'informations, l'excellent site du musée : www.museudoindio.org.br.

26 août 2009

Mes lectures de carioca...

Comment accompagner de manière plus naturelle et plus enrichissante la découverte d'une nouvelle ville, d'un nouveau pays, que de se plonger dans la lecture d'un certain nombre d'oeuvres, romanesques ou informatives ? C'est ce que je fais avec Rio et le Brésil.
Parmi celles-ci, en voici les plus marquantes :

Du côté des essais et des beaux livres :

- "Le Brésil, terre d'avenir", de Stefan Zweig (Le Livre de Poche). Le grand écrivain autrichien, quittant en 1940 l'Europe dévastée par la guerre, décide de s'installer au Brésil...et tombe sous le charme du pays, et en particulier de Rio, alors sa capitale. La description qu'il en fait est enchanteresse : "Il n'y pas de ville plus belle au monde, et aucune n'est aussi inépuisable et aussi inextricable. On ne finit jamais de la découvrir. La mer a formé des zigzags étranges de ses côtes et la montagne a dressé des écrans prodigieux…Partout où se pose le regard à Rio, il est émerveillé ». Son livre est un long chant d'amour à l'adresse du Brésil, parfois un peu trop naïf (en particulier sur la coexistence présumée parfaite des races...), où se mêlent fascination pour l'énergie et l'optimisme du peuple brésilien et espoir de voir ce pays jouer demain un rôle central dans la gouvernance du monde. Et puis, la plume de Zweig est tellement belle. A lire absolument !


- "Les guides de l'état du monde : Brésil", de Lamia Oualalou (Editions La Découverte). Une description très complète et très actuelle du Brésil, balayant l'histoire, les enjeux sociaux, la politique, l'économie et la culture du pays. L'auteur connait très bien le pays (elle y vit depuis longtemps, vous trouverez son -excellent- blog ici), son regard n'est jamais condescendant ni tragique. Bien sûr, on pourra reprocher (pas moi !) un parti-pris "de gauche" au livre (ce n'est pas édité par La Découverte pour rien ;) mais l'ensemble est passionnant, bien écrit et très complémentaire des guides dits "touristiques".

- "Le rêve amazonien" de Michel Braudeau (Gallimard). Petit opuscule en 6 actes autour du thème inextinguible de la nouvelle frontière amazonienne, et de la volonté de la découvrir et d'en repousser les limites. Portraits d'hommes fascinés par l'immensité verte, avec mon préféré, le "mégalomane capitaliste" que fut Robert Ludwig.

- "Tristes tropiques", de l'immense ethnologue Claude Lévi-Strauss (Pocket/Terre Humaine). Est-il besoin de présenter cet ouvrage fondateur, entre récit de voyage et réflexions sur les "différences de civilisations", à partir de la rencontre et de la découverte des moeurs et coutumes des indiens d'Amazonie ? Passionnant mais parfois très (trop?) "technique", et d'une grande densité intellectuelle. Sans compter que Lévi-Strauss s'y révèle également un grand écrivain. A lire...patiemment et en plusieurs fois.







Pour ce qui concerne les romans, maintenant :

- "L'aliéniste", du grand romancier du XIXème Machado de Assis (Métailié). Un petit livre, mais un grand choc à sa lecture. Il conte comment un médecin aliéniste diplômé va fonder un asile d'aliénés dans un village à l'intérieur du Brésil, et progressivement y interner au nom de la science l'ensemble de sa population ! On s'interroge sur les limites de la folie, et si, comme l'écrit le préfacier Pierre Brunel, "l'aliéniste est-il en définitive celui qui soigne la folie, celui qui la fabrique ou celui qui la porte en lui ?".

- "Bahia de tous les Saints", par le plus grand écrivain brésilien du XXème siècle, Jorge Amado (Folio). Son oeuvre la plus célèbre, la plus foutraque certainement, peut-être pas la meilleure (j'ai préféré de mon côté l'intimité de "Suor"), mais on ne peut que adorer suivre les pérégrinations du "nègre" Balduino dans Bahia l'africaine, Bahia la suante, Bahia la passionnée. Picaresque et entraînant !

J'ai également commencé mais rapidement abandonné la lecture de ce qui est pourtant considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne, le "Diadorim" de Guimarães Rosa. Et je crois l'avoir abandonné pour la même raison que celle qui m'a poussé à laisser tomber "Ulysse" de Joyce : simplement illisible...pour un esprit simple comme le mien ;) Trop d'effets de langue, un style pompeux et un récit finalement trop décousu (si tant est que je puisse parler de récit, puisque le récit est censé "transporter", moi je suis resté à quai...). Amateurs de Joyce...ce livre est fait pour vous !

Je viendrai enrichir les prochaines semaine la liste ci-dessus, bien entendu !

24 août 2009

De la représentation de la diversité dans les médias brésiliens

Le Brésil est une terre colorée, ceci est (presque) un cliché. D'après les plus récentes enquêtes "ethniques" (autorisées au Brésil, à la différence de la France où le "comptage racial" est contraire à la lettre et l'esprit de la laïcité à la française), plus de la moitié de la population brésilienne se réclame aujourd'hui d'une autre couleur que le blanc. Soit plus de 90 millions de brésiliens, au sein desquels toutes les variantes du chocolat sont représentées : du café très crème au noir ébène.

Pourtant, au-delà du grand déséquilibre dans la répartition des richesses entre blancs et "non-blancs" (95% des "riches" sont de race blanche), j'ai été choqué par un autre scandale, la quasi-absence de métis et de noirs dans les médias brésiliens. Ainsi, après un zapping attentif sur les différentes chaînes nationales (Globo, RedeTV, Band, Record...), je n'ai pas encore eu le bonheur de tomber sur une personne de couleur présentant le journal télévisé ou une quelconque émission de plateau. Gros consommateur de SportTV (Globo) et d'ESPN Brasil (ESPN), je suis consterné de ne voir que de beaux mâles bien blancs (paulistas ou gauchos de préférence) présentant les nombreuses émissions de plateaux où l'on passe en revue les derniers résultats du "Brasileiro" national. A croire que les noirs ne sont bons qu'à jouer, pas à commenter...
Certes, me direz-vous, en France, on ne peut pas dire qu'à de très rares exceptions près (Harry Roselmack, Audrey Pulvar, Rachid Arabh, David Astorga) nous soyons très ouverts à la diversité sur le média TV, mais 1.il me semble que le mouvement est initié et va tendre à se développer 2.nous ne comptons pas dans notre population plus de 50% de gens de couleur !

Dans le même triste élan, la publicité a une fâcheuse tendance à fortement sous-représenter la diversité dans ses créations (film TV, visuels presse -cf exemple ici tiré des hebdos nationaux de la semaine dernière). Certes, je veux bien comprendre qu'au vu de la très inégale répartition des richesses, la "cible" blanche soit plus "bankable", mais une publicité qui se voudrait moderne devrait plutôt essayer d'anticiper l'évolution du corpus social, et ne pas s'arrêter à une représentation caricaturale de la société brésilienne, 100% blanche, ou presque.

N'étant pas carioca depuis assez longtemps, et n'ayant pas encore eu l'occasion de débattre de cette injustice avec des brésiliens natifs, je m'en arrêterai aux faits, sans chercher trop à interpréter. Je ne peux en revanche que souhaiter que le contenu et la publicité au sein des médias brésiliens fassent mieux étalage de la richesse ethnique de sa population et ainsi aident à lutter contre les préjugés et la fracture raciale qui finalement existe au Brésil aussi, comme dans tant d'autres pays.

18 août 2009

Top 3 des meilleurs restaurants de Rio, 6 mois après

Après bientôt six mois (effectifs) de séjour dans notre cité carioca, et l'expérimentation d'un certain nombre d'adresses de plus ou moins bon aloi en matière de mangeaille (d'après mes calculs, nous sommes allés exactement 23 fois au restaurant para jantar -pour le dîner, dont 18 fois dans des adresses différentes -ce qui fait une moyenne correcte ma foi de une sortie par semaine), je me propose ce jour de vous faire part de mes 3 meilleures adresses so far.
Il est bien entendu que je ne prétends nullement à l'exhaustivité (je ne sais pas si 3 ans me suffiront pour cela ;), mais je suis heureux à ce stade de partager ces bonnes tables, conscient néanmoins que les prochains mois n'en doutons pas viendront bousculer cette fragile hiérachie.

En n°3, le Satyricon. Situé à Ipanema, il est certainement l'un des tous meilleurs restaurants de fruits de mer de la ville. Le cadre est cosy et agréable, le service est sobre mais attentionné, et la carte fait la part belle aux saveurs italiennes : carpaccio et risotto de fruits de mer, spaghetti alle vongole (excellents !), tartare de thon, salade de poulpes, grande assiette de fruit de mer, rien que du classique mais excellement préparé. Le tout accompagné d'un petit chardonnay sec made in Chile, et on sort du Satyricon repus, léger et heureux. Prix supérieurs (bien compter + 500 R$ pour 2 tout compris).




En n°2, le Quadrucci. Vous le trouverez dans la fameuse rue Dias Ferreira, antre des restaurants chics du quartier de Leblon (et donc de Rio). On continue ici dans les saveurs italiennes (la meilleure cuisine du monde, rien de plus normal ;). Premier atout majeur du Quadrucci, une sympathique terrasse ouverte, où l'on peut déguster une excellente caïpirinha ou attaquer un montepulciano blanc (mais pas donné) au doux air carioca de début de soirée, le tout sans craindre d'attraper une pneumonie pour cause de climatisation glaçante. Deuxième atout, une carte équilibrée et inventive, où se mêlent valeurs sûres (risotto de crevettes, saumon grillé, côtes d'agneau) et belles trouvailles (risotto à l'encre de seiche avec poulpe, queue de langouste à l'ananas safrané, salade de figues et roquettes), pour le plus grand plaisir de nos délicats palais. Prix moyens supérieurs (dans les 400 R$ pour 2 la soirée).




En n°1...le Zaza Tropical ! Situé à Ipanema, ce n'est certainement pas le restaurant le plus classieux de la ville, mais son charme décalé, son mélange de cultures culinaires (cuisine genre brésilo-asiatique et/ou maghrebo-brésilienne), sa terrasse enchantée et illuminée de dizaines de lampions
multicolores lui donnent un cachet et une place particulière dans le coeur des fins gourmets et des bons vivants de la capitale fluminense. Pour débuter, la caïpirinha maison est une vraie réussite, et ce n'est pas le cas de toutes les adresses à Rio, loin de là. Vous pouvez enchaîner avec des plats aussi variés et succulents que les samosas indiens (ou sont mixés avace bonheur crevettes, coeurs de palmier, menthe, gingembre...), la pastilla marocaine (poulet au massala, noix du Brésil, poivron, yaourt à la menthe), l'incontournable ceviche (presque) comme à Lima, le filet mignon à l'infusion de jasmin (!) et au vin blanc, les crevettes flambées avec un risotto...au citron...Cuisine inventive et très réussie, vous dis-je !
Bref, on s'évade aux quatre coins de la planète (ou presque) en un repas doucereux, et l'addition est plutôt moins douloureuse que dans bien d'autres endroits réputés plus trendy ou plus huppés (compter tout de même dans les 300 R$ pour 2).


Pour compléter le tableau je ne résiste pas à la tentation de vous faire part, toujours sur le terrain culinaire, de mes mentions spéciales suivantes :
- Mention spéciale "Meilleur restaurant à pizzas" : incontestablement le Cappriciosa, qui dispose de plusieurs "antennes" à Rio (j'ai testé celle du Jardim Botanico). Goûtez-y la Margherita Gourmet...A tomber !
- Mention spéciale "Meilleur restaurant ao kilo" : la fameuse formule au kilo (au buffet, vous bourrez votre assiette de délicieux pratos que vous pesez ensuite, et vous payez au kilo donc) est magnifiée au Fellini, à Leblon. Plan plutôt pour almoçar (déjeuner) que jantar (dîner).
- Mention spéciale "Restaurant le plus pourri" : je n'ai rien contre la cuisine traditionnelle portugaise, mais force est de constater qu'elle est très loin d'être dignement représentée par l'Antiquarius. C'est censé être l'un des incontournables de la ville, eh bien...contournez-le fissa ! : service ampoulé et hiératique, temps d'attente éternel, cuisine plus que médiocre (picadinha ou morue trop ou pas assez cuits, accompagnements chiches et...pas bons), le tout pour une addition record, fuyez donc cette adresse dépassée et rendez-vous dans l'une des sur-citées, vous me remercierez ! :)

Satyricon : Rua Barão da Torre 192 - Ipanema - Tel (21) 2521-0627
Quadrucci : Rua Dias Ferreira 233 - Leblon - Tel (21) 2512-4551
Zaza Tropical : Rua Joana Angelica 40 - Ipanema - Tel (21) 2247-9101
Capricciosa : Rua Maria Angelica 37 - Jardim Botanico - Tel (21) 2527-2656
Fellini : Rua General Urquiza 104 - Leblon - Tel 2511-3600
Antiquarius : non je ne vous donne pas les coordonnées, car vous n'irez pas ! :)

17 août 2009

Les bons comptes de l'Eglise Universelle...

Lu dans Veja de cette semaine, un excellent dossier intitulé "foi et argent" : le ministère Public de São Paulo accuse le fondateur de l'Eglise Universelle de Dieu, Edir Macedo, de blanchiment d'argent et d'utiliser les dons de ses fidèles à des "fins particulières". Le sinistre sire, en plus d'être propriétaire à 90% de Rede Record, le second plus grand réseau TV du pays (loin il est vrai de la tentacule Globo), détient une impressionnante collection d'immeubles, dont deux appartements dans un condominium de luxe à Miami, achetés avec des fonds plus que douteux, d'après Veja.
L'Eglise Universelle compte plus de...4.500 temples au Brésil (!), et génère 1,4 milliard de R$ (soit 500 millions d'€!) de revenus (les dons de ses fidèles), revenus sur lesquels aucun impôt n'est appliqué. Pratique...Le plus écoeurant dans l'histoire est cette absence de moralité de ces soit disant pères salvateurs, usant et abusant de la naïveté et de la piété (souvent démesurée) du peuple brésilien, pour lui soutirer un maximum d'argent. Certaines familles consacrent ainsi plus de la moitié de leurs maigres revenus (je rappelle que le salaire minimum brésilien est actuellement à 450 reais, soit un gros 150 €) au paiement de la dîme de telle ou telle église parallèle (et celle de Macedo est "leader" en la matière).
Merci à Veja pour sa vigilance citoyenne !

Veja, certainement le meilleur hebdo d'informations générales du pays. Il est la propriété du groupe Abril, challenger de l'immense...Globo.

NB : Petit aphorisme en forme de conclusion lu dans le courrier des lecteurs de cette semaine de Veja : "Jésus-Christ est le chemin. Edir Macedo est le péage".

Retour à Rio et passage de la seconde sur le blog !

Après un excellent mois de vacances en France et Slovénie (ponctué en particulier par une énorme fiesta pour nos 40 ans à Biarritz avec -presque- tous nos amis, comme en témoignent ces photos : http://picasaweb.google.fr/antonydumas/2009_07_Anniversaire_40ans_Antony_Nath#), me voici de retour dans notre bonne vieille ville carioca, prêt à enchaîner et je dirais même à passer la vitesse supérieure en matière d'informations à caractère indispensable pour tout être humain normalement constitué qui souhaite découvrir la cidade maravilhosa ;)
Encore plus, aujourd'hui 17 août, c'est la rentrée scolaire à l'excellent Lycée molière, mes deux monstres préférés Dimitri et Romain s'en vont slalomer entre les microbes H1N1iens, ce qui va me laisser bastante tempo pour enrichir substantiellement le contenu de ce blog qui je l'avoue est encore un peu rachitique...
Vai, vai !!

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