Mais quand même, je ne me refuse pas un peu de partialité et de subjectivité, et je dois faire parler mon coeur carioca : quel plaisir de rentrer à Rio après ces deux jours plongé dans la folie urbaine pauliste ! Le plus perturbant à mon sens est l'absence totale de repères, même après avoir arpenté grandement le macadam, depuis le Centro historique, la Praça de Sé, la Cathédrale, la Praça de la Republica, jusqu'aux artères plus chics de la ville du Jardim Paulista, en passant par la monumentale avenida Paulista : l'absence de reliefs -ou presque-, de fleuves, et évidemment de mer rend délicate toute tentative prématurée de
repérage dans cet océan de béton ma foi assez impersonnel, et jette sur le visiteur désemparé un voile de doute quant aux attraits (certainement bien cachés) de la capitale pauliste. Même le fameux MASP (Musée des Arts de São Paulo), prétendument le plus riche d'Amérique Latine, dispose d'une collection qui paraît bien chétive aux yeux de tout européen, mal habitué il est vrai par la magnificence des richesses entreposées au Louvre, au Prado ou à l'Ermitage. Sans parler d'un esthétisme que je qualifierais de douteux, à vous d'en juger (bâtiment rouge ci-contre)...Bref, j'attends de confronter ce premier jugement à un second, lors d'une prochaine nécessaire escale professionnelle à São Paulo, et suis prêt à écouter vos arguments pro-SP, chers amis lecteurs !
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